C'est toujours à partir d'un coup de coeur que je vous propose d'écrire dans un lieu spécifique, atypique par sa géographie, ou par son histoire, sa poésie, son mystère, sa fantaisie, son ancrage, son intemporalité, son accueil, sa simplicité.
Le lieu où je vous invite le 21 Novembre, rassemble tout cela.
Derrière le rideau ...
Derrière le rideau, le mystère que je ne vous dévoilerai pas.
Seulement vous dire des histoires de mots mis en lumière dans ces " caves troglos", les mots de Jules Mougin, le voisin, le poète, le révolté, le bon coeur.
Et il en écrivait des mots, le monsieur qui n'aimait pas les cravates mais le vélo !
Et il écrivait, il écrivait...
Facteur, il correspondait. Il avait harponné Giono, Chaissac, Calaferte, et beaucoup d'autres.
Il aurait eu 103 ans le 6 novembre.
On s'en fiche un peu de son âge, quoique non. Mort à 98 ans, on dit de lui qu'il avait conservé la fougue et l'émerveillement, la révolte et l'indignation de ses 15 ans.
« Toutes ces jolies petites croix sur les assassinés ! Ces rangées si bien rangées ! Ces alignements si bien alignés ! La guerre, cette immonde dégueulasserie, soigne bien ses morts ! »
Jardin d'écriture
C’est que pour avoir le droit de manger du pain il faut le gagner. Et pour « gagner » un arbre, vivre entre ciel et terre, il faut le mériter. Obtenir n’est pas si facile. C’est mentir qui est facile.
Les yeux, les sentiments sont tellement frottés à je ne sais quoi d’artificiel ! On nous a tellement abreuvé de piquette ! Le courant de la vie nous a chassés tellement loin de la vraie route. Oui, il faut bien admettre un apprentissage ardu et courageux.
Il faut tout réapprendre. Casser des liens, le plus possible de liens à grands coups de hache bien affûtée. Et je me dis encore : « Mon vieux, le peu que tu sais — ce peu qui ne doit rien à personne, sers-t’en. occupe-toi de ta propre joie. Ce ne sont pas les autres qui apprennent la joie. Ça s’apprend tout seul ou alors on est bon à rien. » Et puis je disais : « C’est d’abord ta mère qui t’a ouvert les yeux et elle avait — souviens-t’en toujours — les gestes qu’il fallait. C’est elle aussi qui a essayé tes premiers pas sur cette terre de malheur — c’est ce qu’on voit d’abord — cette terre riche quand même de toutes sortes de choses : fleurs, eau, ciel et papillons. Je sais que c’est incomplet, bien sûr. La richesse de la terre est illimitée. Un cœur d’homme ne peut tout contenir. »
A l'endroit où les jardins poussent sur les toits, où les citernes peuvent être vidées de leurs eaux originelles, dans cet envers du décor, je vous invite à suivre le fil rouge, à retrouver le chien jaune, à pulser l'air de vos poumons et à envoyer vos cris, à souffler vos chuchottis !
Suivre … ou pas
Ici nous sommes chez l'ami de Jules et de Jeanne, chez Simon Hamm Belhadje, à la Trésorerie dans cet univers de tuffeau-fantaisie. Ici sont mêlés l'univers du sculpteur-plasticien et ceux de ses invités.
Simon nous racontera, peut-être, Philippe Cottenceau et d'autres poètes accrochés au firmament. Peut-être nous parlera-t-il du travail d'imprimeur-éditeur de Philippe Marchal, nous dira des mots de papier, d'encre, de calligrammes, d'objets-livres.
Et nous, nous profiterons d'un coin de verdure pour nous mettre en écriture.
S'il fait froid, je suis sûre qu'il y aura un coin feu de bois.
En surface ...
Nous allons prendre le risque de ne plus trop avoir la notion du temps ni celui de l'espace mais celle du sens de la vie, du coeur.
Ici les mots d'André Faber http://cpourdireplus.over-blog.com/article-547650.html
Alors si vous souhaitez être des notres,
réservez dès maintenant votre après-midi en téléphonant au 06 24 78 19 07
ou en nous envoyant un mail à porte-plume.ecriture@orange.fr.
Délai d'inscription : le 15 novembre au soir
Dès réception du paiement.
25 euros tarif adulte / 15 euros pour les moins de 26 ans
(A partir de 11 ans)
Chapeau pour la visite.
Atelier Samedi 21 novembre - 14h30 - 17 h
La Trésorerie - Louerre ( 30 mn d'Angers)
Covoiturage possible en partance d'Angers.